Quand les médias et les politiciens se taisent, les murs parlent...

Ambassade du Chili à Bruxelles, il y a quelques jours

Pour infos, l’état d’urgence devait être levé dimanche 27 octobre à minuit dans toutes les régions du Chili où il avait été instauré pour faire face à la contestation sociale. L’état d’urgence avait été décrété le 18 octobre dans la capitale Santiago et la région métropolitaine avant d’être étendu à plusieurs régions du pays face à un soulèvement populaire massif. Parti d’une révolte contre une hausse du prix du ticket de métro dans la capitale, des émeutes et affrontements nombreux ont éclatés entre les manifestants et la police, puis l’armée.

Depuis le début du mouvement et suite à la répression violente qui a suivi, les chiffres officiels parlent de 20 personnes mortes. De nombreuses arrestations violentes ont également été recensées, ainsi que des cas de viols commis par flics. Enfin, plus de 250 personnes seraient blessées, dont la moitié par arme à feu.

Très peu d’informations nous parviennent ici, on peut constater avec inquiètude un silence généralisé sur la question dans l’ensemble des médias conventionnels occidentaux et de la classe politique européenne.


publié le 29 octobre 2019