Flics en civil : « On les gère » pas du tout...

15 octobre 2015, Bruxelles. 3 policiers en civils à visages couverts sont parmi le groupe de personnes qui tente de bloquer Kortenberg. On les identifie, mais on décide que les virer n’est pas une priorité.

17 octobre, ces 3 mêmes policiers en civils (à visages découverts, cette fois) sont parmi les manifestantEs. Ils suivent le groupe de « radicaux et radicales » qui a pris la tête du cortège.

Je vais trouver, en tout, plus d’une vingtaine de personnes que je (re)connais pour leur montrer et leur demander ce qu’on fait. Une bonne moitié, « bobos » membres d’associations ou de plateformes, me répond Il faudrait les virer, non ? L’autre moitié, « nanars » en grappes de deux ou trois personnes me répond On les surveille. T’inquiète, on les gère.

Pas du tout...

Sans revenir sur tout ce qu’ils ont pu glaner comme informations durant leur balade à nos côtés, le fait est qu’au moment où un groupe est parti en action illégale personne n’était là pour « les gérer ». Ils ont pu, tranquillement, suivre le groupe en question et arrêter plusieurs amiEs judiciairement.

Personne n’est responsable (ni les « bobos », ni les « nanars »). Tout le monde est responsable.

Arrêtons de nous prendre au sérieux, faisons plutôt les choses sérieusement.
Arrêtons de nous cantonner à nos mini-groupes dans ces cas-là, parlons-nous.

À vite

Entre autres techniques :
http://www.dailymotion.com/video/xffv9r_quand-des-manifestants-demasquent-des-policiers-infiltres_news



publié le 23 octobre 2015