Écroué en octobre de cette année-là, il avait été jugé en 2000 pour participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme, et pour meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique dans l’exercice de leurs fonctions ainsi que pour terrorisme.
Initialement condamné à trente ans de réclusion criminelle, ce Franco-Algérien, qui avait 23 ans au moment des faits, avait écopé d’une période de sûreté incompressible de vingt années, au cours de laquelle il ne pouvait bénéficier d’aucune libération conditionnelle.
Originaire de Vaulx-en-Velin, il était un proche de Khaled Kelkal avec qui il avait fait ses études jusqu’au bac. Tandis que ce dernier se faisait d’abord connaître pour des actes de délinquance, Karim Koussa enchaînait, lui, les séjours à l’étranger dans des camps d’entraînement pour « moudjahidin », en 1988 et 1989.
Il était notamment considéré comme le « complice » de Kelkal, avec Abdelkader Bouhadjar et Abdelkader Maameri, dans la fusillade du 27 septembre 1995 au col de Malval près de Lyon. Cette dernière avait permis à Kelkal, alors ennemi numéro 1 de prendre la fuite.